Voici la fin de notre grand feuilleton : les dix commandements à suivre pour faire une édition d'Ulysse 31 en blu-ray qui soit à la hauteur des attentes et qui corrige les erreurs du passé.
Les huit premiers commandements étaient :
1. D'une source argentique tu partiras
2. L'étalonnage tu soigneras
3. L'épisode pilote tu proposeras
4. Tu n'abuseras point de la compression
5. Tu ne zoomeras point
6. La version en 156 épisodes tu proposeras
7. Avant le premier épisode, point de résumé ne mettras
8. Les génériques point ne négligeras
9. La version japonaise tu proposeras
Ulysse 31 est une série franco-japonaise. Le scénario et les dialogues français, écrits par Nina Wolmark et Jean Chalopin, ont été adaptés en japonais par Yoshitake Suzuki, sous la supervision des auteurs français. La version française de la série constitue donc sa véritable « version originale » ; toutefois, l'écriture même de la série ayant été influencée par ses conditions de production, ainsi que par les remarques et interventions des producteurs japonais, on aurait tort de continuer à négliger sa version japonaise. Négliger ? Le mot est faible : hormis un épisode bonus proposé dans la défunte édition Premium chez IDP en 2005, il reste à peu près impossible de voir des épisodes d'Ulysse 31 en japonais aujourd'hui. Cherchez sur Youtube… à l'heure actuelle, aucun épisode (hormis le fameux épisode pilote) ne semble disponible en japonais.
Ce qui complique un peu les choses, c'est qu'il existe deux versions japonaises :
– la version de 1981, avec les musiques de Denny Crockett et Ike Egan (mais un montage musique totalement différent du montage français),
– la version de 1986, avec une nouvelle partition de Kei Wakakusa.
Une belle réédition d'Ulysse 31 se devrait, me semble-t-il, de proposer au moins l'une des deux versions japonaises (de préférence la première, évidemment), avec un sous-titrage de qualité. Cela offrirait au spectateur français l'occasion de redécouvrir la série sous un jour différent. Pour ceux qui, éventuellement, hésiteraient à racheter une série qu'ils possèdent déjà en DVD, cela constitue un argument supplémentaire en faveur de cette réédition.
Le luxe serait d'avoir le choix entre les deux versions japonaises, ce qui permettrait aux fans les plus obsessionnels de les comparer… mais nous touchons là, sans doute, au domaine du rêve.
10. Le droit d'auteur tu respecteras
Cela semble-t-il évident ? Rééditer une œuvre ne devrait se faire que dans le respect de ses créateurs. Pourtant, les contre-exemples existent. Nul besoin de rappeler la nébuleuse affaire Goldorak, dont l'édition DVD à la fin de l'été 2005 avait défrayé la chronique judiciaire et mis le web geek français en ébullition. Respecter le droit d'auteur, ce n'est pas uniquement une question de contrat signé et d'argent qui passe de main en main ; respecter le droit d'auteur c'est d'abord se plier au droit moral, qui est inscrit dans la loi française et qui stipule notamment :
Ce droit a pourtant bel et bien été violé, concernant Ulysse 31, et l'est encore actuellement. Car sur les jaquettes des deux coffrets DVD édités par IDP depuis 2007, ainsi que sur les jaquettes de chacun des huit DVD contenus dans ces coffrets, les crédits sont entachés d'approximations et d'omissions désolantes.
Voyez plutôt.
La première chose qui fait bondir, c'est que le nom de Nina Wolmark (qui est coauteur, avec Jean Chalopin, de l'idée originale, du scénario et des dialogues d'Ulysse 31) est totalement absent de ces crédits. Jean Chalopin devient donc, seul, auteur de l'idée originale… Mais alors, qui a écrit le scénario et les dialogues ? Personne : Jean Chalopin n'a écrit que la « structure scénaristique » (!).
Immédiatement après, on constate également que le noms des dessinateurs français sont également oubliés : exit François Allot et Philippe Adamov, qui ont pourtant imaginé et conçu graphiquement les principaux décors et beaucoup des personnages secondaires.
Enfin, histoire de mettre en évidence l'amateurisme complet de ces jaquettes, notons que René Borg est devenu « conseillé artistique », ce qui continue de me faire rigoler (il en faut peu). Oh, il y a d'autres erreurs encore, comme l'oubli du producteur Yutaka Fujioka, sans qui Ulysse 31 n'aurait jamais pu exister.
À l'époque où ces DVD sont sortis, si Nina Wolmark, Jean Chalopin, François Allot et Philippe Adamov (à un moindre degré pour Allot et Adamov car en tant que dessinateurs, la loi française ne les considère pas comme auteurs de l'œuvre audiovisuelle) s'étaient présentés devant un tribunal, j'ai tendance à penser qu'ils auraient pu, sans peine, faire retirer de la vente cette édition et obtenir la destruction du stock. Nina Wolmark, particulièrement lésée par l'absence complète de son nom, aurait pu (aurait dû ?) le faire. Mais les auteurs français sont sans doute moins procéduriers qu'on le pense, ou moins attentifs. Quand il s'agit d'erreurs aussi énormes, je pense qu'ils ont tort. Je pense aussi qu'une jaquette, comme la couverture d'un livre, ne doit pas indiquer n'importe quoi.
Mais ce n'est que mon opinion.
À suivre…
Nous sommes arrivés au terme de ces dix commandements. Il y a encore des impératifs que je n'ai pas mentionnés, parce qu'ils me semblent évidents, mais on peut les signaler rapidement :
– respecter l'ordre original de diffusion des épisodes sur FR3,
– ne pas supprimer (ça s'est vu !) les écrans présentant le titre de l'épisode sur fond de nébuleuse,
– ne pas s'emmêler les pinceaux dans la cadence de l'image (qui est à 25 images par seconde, et non 24), pour éviter de se retrouver avec une bande sonore qui passe au ralenti comme dans la triste édition Blu-Ray de Goldorak.
Aujourd'hui, le plus important, c'est que les fans, les amateurs, les spectateurs restent attentifs et capables de se mobiliser. Si un éditeur se lance dans une restauration d'Ulysse 31, cela lui coûtera très cher et peut-être aura-t-il besoin d'un soutien concret sous forme de financement collaboratif ; mais cela ne devrait se faire que sur un contrat clair, qui comportera des engagements précis, notamment, pourquoi pas ? l'engagement de respecter un certain nombre des commandements que j'ai proposés. Alors là, oui, cela en vaudrait vraiment la peine.
À suivre…
Les huit premiers commandements étaient :
1. D'une source argentique tu partiras
2. L'étalonnage tu soigneras
3. L'épisode pilote tu proposeras
4. Tu n'abuseras point de la compression
5. Tu ne zoomeras point
6. La version en 156 épisodes tu proposeras
7. Avant le premier épisode, point de résumé ne mettras
8. Les génériques point ne négligeras
9. La version japonaise tu proposeras
Ulysse 31 est une série franco-japonaise. Le scénario et les dialogues français, écrits par Nina Wolmark et Jean Chalopin, ont été adaptés en japonais par Yoshitake Suzuki, sous la supervision des auteurs français. La version française de la série constitue donc sa véritable « version originale » ; toutefois, l'écriture même de la série ayant été influencée par ses conditions de production, ainsi que par les remarques et interventions des producteurs japonais, on aurait tort de continuer à négliger sa version japonaise. Négliger ? Le mot est faible : hormis un épisode bonus proposé dans la défunte édition Premium chez IDP en 2005, il reste à peu près impossible de voir des épisodes d'Ulysse 31 en japonais aujourd'hui. Cherchez sur Youtube… à l'heure actuelle, aucun épisode (hormis le fameux épisode pilote) ne semble disponible en japonais.
Ce qui complique un peu les choses, c'est qu'il existe deux versions japonaises :
– la version de 1981, avec les musiques de Denny Crockett et Ike Egan (mais un montage musique totalement différent du montage français),
– la version de 1986, avec une nouvelle partition de Kei Wakakusa.
Une belle réédition d'Ulysse 31 se devrait, me semble-t-il, de proposer au moins l'une des deux versions japonaises (de préférence la première, évidemment), avec un sous-titrage de qualité. Cela offrirait au spectateur français l'occasion de redécouvrir la série sous un jour différent. Pour ceux qui, éventuellement, hésiteraient à racheter une série qu'ils possèdent déjà en DVD, cela constitue un argument supplémentaire en faveur de cette réédition.
Le luxe serait d'avoir le choix entre les deux versions japonaises, ce qui permettrait aux fans les plus obsessionnels de les comparer… mais nous touchons là, sans doute, au domaine du rêve.
10. Le droit d'auteur tu respecteras
Cela semble-t-il évident ? Rééditer une œuvre ne devrait se faire que dans le respect de ses créateurs. Pourtant, les contre-exemples existent. Nul besoin de rappeler la nébuleuse affaire Goldorak, dont l'édition DVD à la fin de l'été 2005 avait défrayé la chronique judiciaire et mis le web geek français en ébullition. Respecter le droit d'auteur, ce n'est pas uniquement une question de contrat signé et d'argent qui passe de main en main ; respecter le droit d'auteur c'est d'abord se plier au droit moral, qui est inscrit dans la loi française et qui stipule notamment :
L'auteur jouit du droit au respect de son nom, de sa qualité et de son œuvre.
Code de la propriété intellectuelle, article L.121-1.
Code de la propriété intellectuelle, article L.121-1.
Ce droit a pourtant bel et bien été violé, concernant Ulysse 31, et l'est encore actuellement. Car sur les jaquettes des deux coffrets DVD édités par IDP depuis 2007, ainsi que sur les jaquettes de chacun des huit DVD contenus dans ces coffrets, les crédits sont entachés d'approximations et d'omissions désolantes.
Voyez plutôt.
La première chose qui fait bondir, c'est que le nom de Nina Wolmark (qui est coauteur, avec Jean Chalopin, de l'idée originale, du scénario et des dialogues d'Ulysse 31) est totalement absent de ces crédits. Jean Chalopin devient donc, seul, auteur de l'idée originale… Mais alors, qui a écrit le scénario et les dialogues ? Personne : Jean Chalopin n'a écrit que la « structure scénaristique » (!).
Immédiatement après, on constate également que le noms des dessinateurs français sont également oubliés : exit François Allot et Philippe Adamov, qui ont pourtant imaginé et conçu graphiquement les principaux décors et beaucoup des personnages secondaires.
Enfin, histoire de mettre en évidence l'amateurisme complet de ces jaquettes, notons que René Borg est devenu « conseillé artistique », ce qui continue de me faire rigoler (il en faut peu). Oh, il y a d'autres erreurs encore, comme l'oubli du producteur Yutaka Fujioka, sans qui Ulysse 31 n'aurait jamais pu exister.
À l'époque où ces DVD sont sortis, si Nina Wolmark, Jean Chalopin, François Allot et Philippe Adamov (à un moindre degré pour Allot et Adamov car en tant que dessinateurs, la loi française ne les considère pas comme auteurs de l'œuvre audiovisuelle) s'étaient présentés devant un tribunal, j'ai tendance à penser qu'ils auraient pu, sans peine, faire retirer de la vente cette édition et obtenir la destruction du stock. Nina Wolmark, particulièrement lésée par l'absence complète de son nom, aurait pu (aurait dû ?) le faire. Mais les auteurs français sont sans doute moins procéduriers qu'on le pense, ou moins attentifs. Quand il s'agit d'erreurs aussi énormes, je pense qu'ils ont tort. Je pense aussi qu'une jaquette, comme la couverture d'un livre, ne doit pas indiquer n'importe quoi.
Mais ce n'est que mon opinion.
Les crédits tels qu'ils apparaissent dans le générique français et le générique américain. Bien entendu, les deux créateurs sont nommés ! |
À suivre…
Nous sommes arrivés au terme de ces dix commandements. Il y a encore des impératifs que je n'ai pas mentionnés, parce qu'ils me semblent évidents, mais on peut les signaler rapidement :
– respecter l'ordre original de diffusion des épisodes sur FR3,
– ne pas supprimer (ça s'est vu !) les écrans présentant le titre de l'épisode sur fond de nébuleuse,
– ne pas s'emmêler les pinceaux dans la cadence de l'image (qui est à 25 images par seconde, et non 24), pour éviter de se retrouver avec une bande sonore qui passe au ralenti comme dans la triste édition Blu-Ray de Goldorak.
Aujourd'hui, le plus important, c'est que les fans, les amateurs, les spectateurs restent attentifs et capables de se mobiliser. Si un éditeur se lance dans une restauration d'Ulysse 31, cela lui coûtera très cher et peut-être aura-t-il besoin d'un soutien concret sous forme de financement collaboratif ; mais cela ne devrait se faire que sur un contrat clair, qui comportera des engagements précis, notamment, pourquoi pas ? l'engagement de respecter un certain nombre des commandements que j'ai proposés. Alors là, oui, cela en vaudrait vraiment la peine.
À suivre…
© Hervé Lesage de La Haye, octobre 2019.
Merci pour ces 10 commandements ! J'ai adoré les lire d'autant que grâce à toi j'ai appris pleins de choses ! On croise les doigts à présent pour qu'une version blueray de notre héros de la grande galaxie voit le jour
RépondreSupprimerMerci beaucoup !
SupprimerIl y a eu 3 VHS editees au Japon (je les avais, mais revendues une bouchee de pain vers 2005...) Mais a priori il n'y a jamais eu d'autre edition, et je ne sais pas de quelle evrsion il s'agit.
RépondreSupprimerCes VHS contenaient la seconde version. Et effectivement il n'y a pas eu d'autre édition japonaise à ce jour !
SupprimerBonjour Hervé,
RépondreSupprimerMerci pour ces supers articles.
Sur ce fil de discussion, nous nous posons beaucoup de questions concernant les versions japonaises d'Ulysse :
http://www.goldorakgo.com/forums/viewtopic.php?f=17&t=6072
A savoir, tu écris :
"il existe deux versions japonaises :
– la version de 1981, avec les musiques de Denny Crockett et Ike Egan (mais un montage musique totalement différent du montage français),
– la version de 1986, avec une nouvelle partition de Kei Wakakusa."
Ce qui est certain, c'est que les VHS de 86 comprennent le même doublage et la même OST (Kei Wakakusa) que le passage sur TV Nagoya (TV Asahi) de 88.
Ce qui semble certain aussi (témoins français au Japon), c'est que la version passée sur NHK en 91/92 (rediffusée sur Cartoon Network) est un autre doublage avec l'OST de Crockett et Egan.
(donc même version que l'épisode 1 en VO/ST présent sur les DVD collector)
D'où notre questionnement : la version avec l'OST de Kei Wakakusa n'est-elle pas la première version ?
Ce qui donnerait pour les deux versions japonaises :
– la version de 1981, avec la partition de Kei Wakakusa.
En 86, sortie de 12 épisodes en VHS (avec la partition de Kei Wakakusa)
Toujours en juin 86, sortie du vinyle de l'OST (https://www.discogs.com/fr/Kei-Wakakusa ... se/7762842)
En 88, passage à la TV Asahi de ces 12 épisodes.
- nouvelle version de 91, avec les BGM connues en France de Denny Crockett et Ike Egan (mais un montage musique totalement différent du montage français)
Les 26 épisodes sont redoublés, et passent sur NHK en 91/92, (rediffusés sur Cartoon Network).
Si seulement 12 épisodes ont été doublés avec la partition de Kei Wakakusa, les japonais étaient obligés de redoubler entièrement la série en 91.
Par ailleurs, tu fais mention dans le livret du double CD de l'OST d'un passage d'Ulysse 31 à la TV japonaise en 81.
On ne trouve nulle part mention de ce passage TV (quelque-soit la version).
MERCI de nous éclairer !
Fugazi.
Merci beaucoup pour ce commentaire qui soulève d'excellentes questions ! Cela fait plaisir de voir qu'il y a des lecteurs aussi attentifs et passionnés.
SupprimerLa version de Wakakusa, première version ? Aucune chance. Ne serait-ce que sur le plan esthétique, la musique et la chanson datent de 86 et certainement pas de 81. Par ailleurs, vu le feuilleton qu'a été le choix des compositeurs il serait invraisemblable que TMS ait engagé des frais supplémentaires en faisant bosser Wakakusa. Le compositeur japonais proposé initialement (et refusé par la production française) était Seiji Suzuki, quelques-uns de ses morceaux sont d'ailleurs utilisés.
La diffusion TV japonaise de 1981 a eu lieu sur une chaîne satellite. Ce fait étonnant est attesté par plusieurs sources sérieuses. Cette version comportait, en générique d'ouverture, une chanson de Crockett-Egan et en OST, les musiques de Crockett-Egan. C'est la première version. J'ignore si la diffusion est complète mais tous les épisodes sont évidemment doublés et mixés.
Pour une raison que j'ignore (et je crois que le livre de Maroin Eluasti ne lève pas vraiment le voile sur cette question), la bande son japonaise est entièrement refaite en 1986, à l'occasion de la sortie VHS partielle, avec les musiques de Wakakusa et un nouveau doublage. Cette sortie VHS est accompagnée par la sortie des disques japonais. Là, j'ignore si les 26 épisodes ont été doublés et mixés.
Dans la foulée, diffusion japonaise de cette version en 88.
La version rediffusée en 91-92 est donc la première version.
Sur le bonus du DVD premium français, il y a un bricolage (fait par TMS sur la bande vidéo communiquée à IDP, si j'en crois les souvenirs d'Olivier Fallaix) puisque la première bande-son est associée aux nouveaux génériques.
Le jour où des bonnes âmes mettront en ligne les 12 épisodes issus des VHS ainsi que des enregistrements de 91 (il doit bien en exister) on y verra plus clair !
Merci encore.
Désolé de revenir sur ce sujet presque 2 ans plus tard mais avez-vous les fameuses sources qui parlent de diffusion sur une chaîne satellite au Japon en 1981 ? Avez vous le nom de cette chaîne ?
SupprimerSur wikipédia, les pages anglaises et japonaises dédiées à cete série ne font que la mention des diffusions à partir de 1986. La page française ne parle pas du tout de la version japonaise...
Merci pour tes billets. Ils sont passionnants.
RépondreSupprimerJe partage ton point de vue et les espoirs qu'une nouvelle edition en blu ray pourrait apporter.
Je suis la personne qui a donné en mp le lien de la fameuse bobine muette de la copie de travail du pilote compilant differents extraits à Jerôme de Mad Movies.
Je te poste ici le lien d'une copie vhs tirée d'une diffusion d'Ulysse sur une chaîne coréenne KBS 2 en 1995.
Il s agit du dernier episode.
A première vue, on ne remarquera pas de différence avec notre version française sauf que... les droits Asie appartiennent au TMS par contrat et que la copie exploitee ici est du Japon. On le remarque à l'ecran titre en japonais.
Les differences sonores avec notre mixage musical est tres minimes. Et en lieu et place du thème final que nous avions toujours entendu, les derniers plans nous font entendre une musique des Osmond très Star Wars à la place du thème musical de Saban.
https://youtu.be/nerHLXJm0vM
Bon visionnage!
Bonjour à tous
RépondreSupprimerMerci pour ce blog.
Je me permets d'intervenir : tous les Blu-ray sont en 24 images/secondes (23,976 précisément)
Pour autant, il est techniquement possible de conserver la tonalité des voix d'origine. Ce sera un choix de l'éditeur...
Pour Goldorak, même si les voix ont subi une transposition affreuse qui dénature entièrement le doublage, c'est une autre histoire.
Alors que les DVD japonais sont en 24 images secondes et que en France c'est 25, AB a reussi à avoir la même durée d'épisodes que si les DVD avaient été en 24 images secondes ! Une calamité !
Puisque ça crée des images fantômes et des problèmes de fluidité d'images horribles.
De plus, les blu-ray de Goldorak ne sont pas en full HD ( comme doit être un blu-ray ), c'est une transposition des DVD sur des Blu-ray qui peuvent contenir plus d'épisodes.
Honteuse cette édition !!
Espérons que Ulysse 31 ne subisse pas le même sort !!!
Vous faites erreur : le Blu-Ray disc permet évidemment de faire du 25 images par seconde (1920×1080 50i). Pour une série comme Goldorak, c'est le choix qu'il eût fallu faire lors de sa sortie française.
SupprimerLa bidouille consistant à ralentir les voix tout en leur laissant leur tonalité est possible mais pas souhaitable.
Les oeuvres télévisuelles de ce type sont conçues pour être montrées à une cadence différente au Japon et en Europe, ce que tout le monde a tendance à oublier. Cela entraîne éventuellement un changement de tonalité pour les musiques, si la bande internationale a été montée à 24 i/s mais c'est un moindre mal. L'oreille discerne nettement moins l'accélération d'une musique que le ralentissement des voix.
Pour Ulysse 31, le doublage français a été effectué sur un master à 25 i/s, c'est donc la cadence à respecter pour une restauration en HD en langue française.
Je ne connais aucun blu-ray en 25 images secondes. Vous m'etonnez...
SupprimerAuriez-vous un exemple à me donner ?
Je suis perplexe
Mais je ne demande qu'à être démenti 😉
Si tel est le cas, effectivement, il faudrait que les blu-ray soient en 50i effectivement !
Ce n'est pas parce que vous n'en connaissez pas que cela n'existe pas ou que cela n'est pas possible. ;-)
SupprimerIl me semble que la plupart des oeuvres télévisuelles françaises proposées en Blu-Ray sont en 1080i, donc en 25 i/s. Ce doit être le cas de Kaamelott, par exemple.
L'article de Wikipedia en anglais consacré au support rappelle les principaux formats vidéos supportés (ils sont nombreux).
https://en.wikipedia.org/wiki/Blu-ray#Video
Nous somme le Jeudi 28.03 Mars l'an de Grâce 2024 j'espère avoir le Blu-Ray avant le 31 e siècle ! ;-)
RépondreSupprimer