Rintarō est l'un des plus grands réalisateurs japonais de dessins animés et de films d'animation. Quand on a en tête l'importance de l'animation japonaise, aussi bien pour l'abondance de sa production, pour son poids considérable dans la pop-culture mondiale que pour ses indéniables qualités de mise en scène, on mesure la portée de cette affirmation : oui, Rintarō est l'un des plus grands artistes vivants dans le domaine de l'image animée.
On lui doit à la fois des films majeurs, comme
Metropolis et
Galaxy Express 999, et des séries mémorables, dont
Albator le corsaire de l'espace qui s'est inscrite profondément dans l'imaginaire collectif, singulièrement en France.
Il ne jouit pas d'une aura comparable à celle de Miyazaki, malgré les points communs évidents de leurs parcours : tous deux sont nés en janvier 1941, ont débuté à la Toei à des postes subalternes, puis se sont fait la main comme réalisateur sur des séries télévisées, avant de réaliser des longs-métrages pour le grand écran.
Tout les oppose, en réalité, dans la manière dont leur œuvre a été accueillie en France.
Affreux, bêtes et violents
En janvier 1980, quand
Albator le corsaire de l'espace fait sont arrivée à la télévision française, l'animation japonaise a mauvaise presse. Depuis l'été 1978, deux séries-phare,
Goldorak et
Candy, affichent un succès d'audience sans précédent et concentrent le feu des critiques : les dessins animés japonais seraient laids, mal animés, violents et stupides.
Albator rencontre le même succès, et essuie le même feu.
On aurait été en droit de se demander, à l'époque, à quels canons de l'animation ces séries étaient comparées pour être considérées comme « mal animées », car il aurait fallu comparer ce qui était comparable : comparer une série (japonaise) à une autre série (française ou américaine). Mais en 1978, de série française, point. (Faut-il le rappeler ? la série « française »
Il était une fois… l'homme, fierté hexagonale et parangon de la production jeunesse qui permet « d'apprendre en s'amusant », est entièrement animée au Japon.)
Des séries américaines, on en voyait beaucoup sur le petit écran français, avec une déferlante de productions Hanna-Barbera dont les qualités techniques ne crèvent pas les yeux, c'est le moins que l'on puisse dire ; mais ces séries s'inscrivaient pour beaucoup dans le genre particulier du
cartoon pour lequel la fantaisie et l'humour, ainsi que le rythme de la mise en scène, priment largement sur les critères techniques bruts. (Leçon intéressante… nous allons y revenir.)
Il y a bel et bien un « problème français à cette époque ». Le dieu français de l'animation est Paul Grimault, mais Paul Grimault a mis plus de trois décennies à faire un seul film. De son côté, le génial René Laloux, bien que célébré par la profession (
La Planète sauvage est primé à Cannes en 1973) ne parvient pas à réaliser le moindre long-métrage sur le sol français, et doit faire travailler des studios étrangers. Quant aux séries, elles sont de format court à ultra-court, d'une animation rudimentaire (revoir
Wattoo-Wattoo…) ou animées en Asie… ou les deux, comme pour
Oum le dauphin blanc. Entre 1978 et 1980, l'arrivée en force de l'animation japonaise est donc très mal vécue, car elle met en évidence notre propre incapacité à produire.
Révolution critique…
On ne nomme même pas Rintarō en France en 1980 car les productions japonaises, méprisées, ne sauraient avoir d'auteur. Il faut dire, aussi, qu'
Albator est diffusé en France avec des génériques « blancs », quasiment sans titrage ni crédits.
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Dans Albator le corsaire de l'espace, le générique japonais crédite Rin-Taro comme directeur de la réalisation. Pas le générique français. |
Quinze années passent. En 1995
Porco Rosso, de Hayao Miyazaki, est projeté dans les salles françaises et cela marque une étape décisive car pour la première fois, me semble-t-il, une production japonaise connaît en France un accueil critique unanimement laudatif, et pour la première fois, un dessin animé japonais a un réalisateur, c'est-à-dire un auteur.
Certes, quatre ans plus tôt, la sortie française d'
Akira (en mai 1991) a fait l'événement pour un public d'adolescents et de jeunes adultes, qui allaient constituer dans les années quatre-vingt-dix la première génération de lecteurs de mangas en France ; mais le film ne peut séduire le grand public, on lui reproche sa violence et le regard sur l'animation japonaise ne change pas encore.
Miyazaki, seul, a eu le pouvoir d'entraîner cette révolution critique.
Grâce à lui, le terrain est préparé et dans les années qui suivent, d'autres réalisateurs vont pouvoir émerger : quand sortent en France
Le Tombeau des lucioles (juin 1996) puis
Ghost in the Shell (janvier 1997) puis
Perfect Blue (septembre 1999), on parle d'Isao Takahata, de Mamoru Oshii puis de Satoshi Kon. Et quand sort
Metropolis, en juin 2002, plus de vingt ans après
Albator, on parle enfin de Rintarō sur le sol français.
Ironie : c'est l'un de ses derniers films et le cinéaste n'accède que partiellement et temporairement à la notoriété.
… Et naissance d'un auteur
À dire vrai, la toute première fois que le nom de Rintarō est cité dans les colonnes du quotidien
Le Monde, c'est de manière peu visible : dans les pages « télévision », le 30 juin 1998, lorsque l'OAV
Megalopolis est diffusé sur Canal+ (… à 23h30 !). Dans un article élogieux, le journaliste Jean-Jacques Larrochelle écrit notamment :
« Bien que l'histoire devienne rapidement incompréhensible pour qui n'a pas suivi les deux premiers épisodes de la série, de très beaux recours formels permettent de maintenir l'attention à ce récit épique : les scènes de cataclysmes ont un rythme inouï et, malgré leur apparente naïveté, certains plans sont un comble de finesse : un simple lavis peut alors devenir la plus sombre des ombres. »
En 2002, venant de toute part, les éloges ne vont pas tarir pour le réalisateur. Le 4 juin, dans
Le Monde, Samuel Blumenfeld évoque la « beauté saisissante » de
Metropolis et l'on peut lire sous sa plume les lignes suivantes :
« La mise en scène de Rintaro multiplie les angles de vue, les compositions, les ombres, les séquences avec une profondeur de champ complexe, et prend soin de distinguer différentes variétés de lumière que l'on croyait l'apanage du cinéma en prise de vues réelles. Metropolis est peut-être le premier film d'animation où l'on se sente à ce point à l'unisson des personnages, où la moindre cascade devient un enjeu dramatique crucial et demande au spectateur de retenir son souffle. »
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Avec Metropolis, le grand public français découvre enfin le nom de Rintarō
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Vingt années ont passé depuis
Metropolis… il est donc plus que temps d'accorder à Rintarō le statut qu'il mérite et qui est, avant tout, un statut d'auteur.
Qu'est-ce qu'un auteur ? Voici le moment de rappeler ce qu'écrivait François Truffaut en 1954, dans un article qui fondait la «
politique des auteurs » :
« N'est-il pas étrange que tous les films américains de Fritz Lang, bien que signés de scénaristes différents et tournés pour le compte des firmes les plus diverses, racontent très sensiblement la même histoire ? »
Cet article qui a fait date s'intitulait « Il faut aimer Fritz Lang » et j'ai envie, aujourd'hui, de reprendre cette formule toute simple.
Il faut aimer Rintarō
Ai-je raison de comparer à Fritz Lang un réalisateur de séries animées ? Et pourquoi pas ? Rintarō partage avec le réalisateur de
M le maudit quelques points communs saillants.
- Tous deux ont réalisé un chef-d'œuvre qui s'intitule Metropolis.
- Tous deux ont dans leur filmographie une œuvre-phare qui a été défigurée par l'adjonction sauvage d'une musique synth-pop du plus mauvais effet : Metropolis en 1984 pour Fritz Lang, Albator le corsaire de l'espace en France pour Rintarō.
- Et surtout, tous deux ont le handicap symbolique d'avoir enchaîné un grand nombre de films dont ils n'écrivaient pas le scénario et qui se fondaient chaque fois dans un univers esthétique différent.
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Metropolis (1927)
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Metropolis (2001)
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Il est donc grand temps d'explorer l'œuvre de Rintarō, de s'y plonger réellement, pour constater enfin sa cohérence, son exigence, et ses qualités propres. Voyez les premières minutes de
Galaxy Express 999 : l'entrée en gare du train à vapeur 999, après avoir traversé le ciel, nous ramène aux origines du cinéma. Voyez les premiers plans de l'OAV
Bride of Deimos : le bruit du vent… un entrelac de ronces… un corps inanimé… et cette chevelure qui se soulève pour révéler un œil mort. Voyez les premières minutes de
Metropolis, avec son feu d'artifice puis son incroyable scène de foule. Rintarō n'écrit pas ses films ? Il les bâtit comme un architecte, il les façonne, il les sculpte.
Série après série, avec Osamu Tezuka puis sans lui, il a contribué à inventer ce qu'allait devenir le dessin animé japonais. Projet après projet, il s'est emparé d'univers graphiques très divers : ceux de Tezuka, de Leiji Matsumoto, de CLAMP… pour leur donner vie à l'écran. Film après film, il s'est emparé des innovations techniques, pliant l'animation assistée par ordinateur aux besoins du récit sans jamais se constituer prisonnier de son outil.
Cette manière de porter chaque projet le plus haut possible, sans que le spectateur ne perçoive toujours qu'il a bien affaire au même réalisateur, cette capacité à être auteur sans écrire et réalisateur d'animation sans dessiner (Rintarō dessine ! mais il ne participe pas à la création graphique des personnages ou des décors), deux domaines où son maître Tezuka excellait, c'est ce que j'appelle son
génie invisible. Des lignes de force se dégagent, des obsessions reviennent cependant d'un film à l'autre. Pour reprendre les mots d'Antoine De Baecque : lorsqu'il aime un auteur, le critique voit partout sa griffe. J'en veux pour preuve l'exemple ci-dessous, auquel vous n'oublierez pas d'ajouter le capitaine Albator, borgne de son état.
Un motif récurrent : l'œil mutilé |
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Harmagedon (1983) |
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Bride of Deimos (1988) |
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Megalopolis (1991) |
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Metropolis (2001) |
Oui, il est plus que temps de célébrer ce sculpteur d'images et de sons et de dire l'importance qui est la sienne dans l'histoire du dessin animé télévisé et du cinéma d'animation. Pour cela, il faut aussi que les films, téléfilms, séries, OAV qu'il a dirigés soient accessibles : explorer la filmographie foisonnante de Rintarō, c'est se heurter aux murs, nombreux, des œuvres non diffusées en France ou devenues inaccessibles.
Parcours d'une œuvre
Shigeyuki Hayashi, futur Rintarō, débute chez Toei Animation comme coloriste puis intervalliste. Tout jeune, il participe ainsi au film
Le Serpent blanc (1958), premier long-métrage animé japonais en couleurs. C'est la préhistoire de l'animation japonaise ou presque et Rintarō est déjà là.
En 1960 il est intervalliste sur
Alakazam, le petit Hercule, premier film de
Osamu Tezuka. Lorsque le même Tezuka crée le studio Mushi Production, pour doubler Toei sur le marché télévisuel, Rintarō fait partie de la jeune garde qui va entourer le maître et contribuer, sur son impulsion, à inventer l'animation japonaise de série.
En 1963, la première série
Astro Boy (inédite en France) est lancée : 193 épisodes en noir & blanc. Une équipe de trente personnes doit, avec des délais et des budgets contraints, animer une série dont la diffusion est hebdomadaire et c'est dans ces conditions précaires que sont inventés les principes de l'animation limitée à la japonaise. L'animation limitée avait déjà été pratiquée, notamment aux États-Unis par le studio
UPA, dans les années cinquante. Mais les procédés qui permettaient à la UPA d'animer des courts-métrages expérimentaux ne sont pas tous transposables à une série de longue haleine et ne sauraient suffire : il faut innover.
Rapidement, Rintarō prend du galon et se voit confier la réalisation de plusieurs épisodes de
Astro, puis il est promu directeur de la réalisation (
chief director) sur la première série
Le Roi Léo, ce qui signifie qu'il supervise la réalisation des 52 épisodes, que se partage une petite équipe de réalisateurs dont il fait lui-même partie. Il reste à ce même poste pour la seconde série
Le Roi Léo, dont il réalise seul les épisodes 7, 15 et 22, et co-réalise les épisodes 23 et 26.
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Générique du Roi Léo [2e série] (1967) Shigeyuki Hayashi, futur Rintarō, est crédité comme directeur de la réalisation |
Au début des années soixante-dix, Rintarō s'éloigne de Tezuka et dirige plusieurs séries pour d'autres studios : citons notamment
Chobin, ainsi que le charmant
Kum Kum, série préhistorique pour enfants, pleine de fantaisie, diffusée en France durant l'été 1982.
En 1977, Mushi Production ayant fait faillite quelques années plus tôt, Tezuka doit se tourner vers Toei Animation pour produire sa nouvelle série,
Jetter Mars. Tout naturellement, c'est à Rintarō qu'est confiée la direction, ce qui permet à ce dernier de revenir chez Toei par la grande porte. C'est là qu'il dirige ensuite la réalisation d'
Albator corsaire de l'espace.
Albator est une série majeure dont je pourrais parler longuement, car Rintarō y fait preuve d'une maîtrise absolue.
Continuant d'appliquer les principes de l'animation limitée, il compense les lacunes visuelles par un fantastique travail sur la bande-son et des choix de mise en scène souvent époustouflants. Vous n'oublierez pas de sitôt la séquence (terrible) de la mort du professeur Daïba dans le 3e épisode , abattu d'un coup de pistolet. Cet unique coup de laser donne lieu à une séquence virtuose qui dure une minute pleine — oui, une minute d'animation sur laquelle s'étire cet instant fatal.
On le voit : prétendre s'appuyer sur des critères techniques bruts (comme le nombre d'images par seconde) pour évaluer la qualité de cette série serait absurde. Elle est parfois
peu animée. Elle est toujours
bien animée.
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Quasi noir et blanc pour la mort du professeur Daïba dans Albator le corsaire de l'espace |
Cette série, devenue culte en France bien plus qu'au Japon, porte aussi une malédiction. Outre les coupes qui ont été effectuées dans certains épisodes (ce qui rend la version française incomplète), la bande musicale a été refaite, avec d'autres musiques, d'une immense pauvreté. On ne peut pas comprendre la manière dont image et son se complètent sans voir cette série en version originale… c'est une nécessité absolue.
Satisfait de son travail, Toei Animation lui offre de réaliser sa première vraie œuvre de cinéma, le moyen-métrage
Le Mystère de l'Atlantis, fascinant développement d'un épisode de la série (projeté le 22 juillet 1978 lors du Toei Manga Festival). Puis c'est le grand saut avec le long-métrage
Galaxy Express 999, son premier film, quasi inconnu en France, culte au Japon. D'une grande beauté, cette œuvre mérite d'être revue. Rintarō y démontre en particulier son talent pour jouer avec la lumière, élément dont le dessin animé s'empare rarement.
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Galaxy Express 999 |
Sa dernière grande série est
Genki champion de boxe, d'après un manga de Yû Koyama. En 1982, il fait ses adieux à la télévision et à Toei Animation en réalisant le téléfilm animé
Je suis un chat, d'après
le roman de Sōseki Natsume.
A partir de 1983, Rintarō travaille principalement pour le studio Madhouse qu'il a contribué à fonder et que dirige son ami Masao Maruyama. Il poursuit sa carrière sur le grand écran avec trois films majeurs inconnus en France : pour Madhouse il met en scène
Harmagedon (avec des personnages créés graphiquement par
Katsuhiro Ōtomo) et
L'Épée de Kamui ; puis il réalise pour Tezuka Productions une nouvelle adaptation du manga de Tezuka
Phénix : l'oiseau de feu, film inédit en France.
À la fin des années quatre-vingt, l'animation japonaise se diversifie et les studios se mettent à produire des OAV (pour
original animation video), longs-métrages ou mini-séries à petit budget exploités directement sur support physique (cassettes VHS, Laserdisc puis DVD). Madhouse s'engouffre dans cette voie.
Entre 1987 et 1994, Rintarō réalise ou supervise donc une douzaine de films souvent alimentaires, one-shot ou mini-séries, généralement adaptés de mangas, et généralement pour un public adulte. La plupart, hélas, n'ont jamais été diffusés ou exploités en France. Pour ma part, j'aimerais beaucoup voir
Take the X Train, une histoire de train fantôme baignée de jazz. Cette période de la carrière de Rintarō est peut-être l'équivalent des séries B de la période américaine dans la carrière de Fritz Lang, une succession de petites productions, souvent de commande, où le metteur en scène travaille vite et ne peut que donner le meilleur de lui-même.
En 1996, après dix années d'absence sur le grand écran, Rintarō revient à l'affiche dans les salles obscures avec
X-1999, d'après le manga des
CLAMP. Ce manga, grand succès des années 90, a suscité la controverse au Japon à cause de sa violence, au point que sa publication ait été interrompue. Maintenant que l'œuvre originale est lagement passée de mode, le moment est peut-être venu de revoir ce film d'un œil neuf.
Vient enfin le temps de la consécration, avec
Metropolis (2001). Le film est un succès mondial. C'est aussi, pour le réalisateur, un retour aux sources et un aboutissement : il revient à Tezuka, dont il adapte un manga peu connu, et magnifie l'œuvre de son vieux maître dans une superproduction extrêmement aboutie dans tous ses aspects artistiques et techniques.
Metropolis reste LE film de Rintarō qu'il faut avoir vu.
Retour aux sources encore, deux ans plus tard, avec
Captain Herlock : The Endless Odyssey, ultime série télévisée et ultime retour à l'univers de Leiji Matsumoto, dont Rintarō réadapte le manga
Capitaine Albator. La série n'est pas exactement un remake de
Albator le corsaire de l'espace mais plutôt une nouvelle lecture de la même histoire, plus posée, plus grave, plus adulte, avec les techniques d'animation des années 2000.
Son chant du cygne est l'étonnant
Yona, la légende de l'oiseau-sans-aile, coproduction japonaise et française, entièrement animée par ordinateur où pour la première fois depuis l'époque de
Léo et de
Kum Kum, il s'adresse au jeune public. Ce retour à l'enfance est, à ce jour, son dernier film.
Jalons
[Filmographie complétée le 26 octobre 2022.]
Les titres entre crochets sont traduits par moi, pour des œuvres restées inédites en français.
Principales séries (comme directeur de la réalisation)
1965-66 •
Le Roi Léo [1re série]
ジャングル大帝 - 52 ép.
1966-67 •
Le Roi Léo [2e série]
新ジャングル大帝 進めレオ! - 26 ép.
1968 •
Detective Brat Pack ou
Naughty Detective Group わんぱく探偵団 - 35 ép.
1968-69 •
Sabu et Ichi 佐武と市 捕物控 - 52 ép.
1970 •
[Les Moumines] [1re série]
ムーミン - ép. 27 à 65
1972 •
[Les Moumines] [2e série]
新ムーミン - 52 ép.
1974 •
Chobin 星の子チョビン - 26 ép.
1975-76 •
Kum Kum わんぱく大昔クムクム - 26 ép.
1977 •
Jetter Mars ジェッターマルス - 27 ép.
1977-78 •
Grand prix アローエンブレム・グランプリの鷹 - 44 ép. [début de la série seulement]
1978-79 •
Albator le corsaire de l'espace 宇宙海賊 キャプテン ハーロック - 42 ép.
1980-81 •
Genki, champion de boxe がんばれ元気 - 35 ép.
1982 •
[Je suis un chat] [tv spécial] [Hinase Family Special]
吾輩は猫である - 73 min
2003 •
Captain Herlock : The Endless Odyssey Space Pirate Captain Herlock Outside Legend: The Endless Odyssey - 13 ép.
Longs-métrages de cinéma (comme réalisateur)
1979 •
Galaxy Express 999 銀河鉄道999 - 129 min
1981 •
Adieu, Galaxy Express 999 さよなら銀河鉄道999 アンドロメダ終着駅 - 130 min
1983 •
Harmagedon, ou
Harmagedon: Genma Wars 幻魔大戦 ‒ハルマゲドン‒ - 135 min
1985 •
L'Épée de Kamui カムイの剣 - 132 min
1986 •
[Phénix, l'oiseau de feu] ou
Phoenix: Karma Chapter 火の鳥 鳳凰編 - 60 min
1996 •
X-1999 エックス - 100 min
2001 •
Metropolis メトロポリス - 113 min
2009 •
Yona, la légende de l'oiseau-sans-aile よなよなペンギン - 87 min
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Galaxy Express 999 affiche japonaise |
Harmagedon affiche japonaise |
Moyen et court métrages
1978 •
Albator : le mystère de l'Atlantis 宇宙海賊キャプテンハーロック アルカディア号の謎 - 34 min
1987 •
Labyrinthe ラビリンス*ラビリントス (dans le film collectif
Manie Manie)
Principales OAV
1987 •
Take the X Train X電車でいこう - 50 min
1988 •
[Matasaburo, l'enfant du vent] ou
Matasaburo the Wind Boy 風の又三郎 - 30 min
1988 •
Bride of Deimos: The Orchid Suite 悪魔の花嫁 蘭の組曲 - 32 min
1991 •
Megalopolis 帝都物語 - 4 x 45 min
1994 •
Download ダウンロード 南無阿弥陀仏は愛の詩 - 47 min
1994 •
Final Fantasy: Legend of the Crystals ファイナルファンタジー - 4 x 30 min
1994 •
Bronze : Cathexis Bronze: Kôji Nanjô Cathexis - 30 min
1994 •
Shin Kujaku-ô ou
Spirit Warrior 真・孔雀王 - 2 x 55 min
1999 •
Alexander : l'Odyssée d'Alexandre le Grand アレクサンダー戦記 - 13 x 25 min
© Hervé Lesage de La Haye, octobre 2022.
Sources :
— François Truffaut, « Il faut aimer Fritz Lang » dans Les Cahiers du cinéma, n° 31, janvier 1954, p. 26-30.
— Antoine de Baecque, Les « Cahiers du cinéma », histoire d'une revue. Tome 1 : à l'assaut du cinéma (1951-1959). Les Cahiers du cinéma, 1991 (p. 149).
— Jean-Jacques Larrochelle, « Megalopolis », dans Le Monde, 30 juin 1998.
— Samuel Blumenfeld, « La vie rêvée des androïdes », dans Le Monde, 4 juin 2002.
Merci à Shoko Takahashi, qui a apporté d'indispensables précisions factuelles, ainsi qu'à Gilles Broche (encore lui ?), qui lit le japonais à ma place, ce qui est bien bien aimable de sa part, et drôlement pratique.